Une lampe, oui, mais à souder

J’avoue que renâclais un peu à m’attaquer à cette antique lampe à souder : normal vu la couche de crasse masquant l’objet tout en laiton ! Prenant mon courage à deux mains, j’entreprenais de démonter la bête au maximum puis, m’étant bien renseigné sur les méthodes de nettoyage de ce joli métal doré, je lui faisais prendre un bon bain chaud, enrichi au vinaigre, savon noir et bicarbonate de soude. A la sortie et après un brossage doux, on pouvait déjà voir le laiton apparaître ! J’étais sur la bonne voie mais ce n’était que l’intro ! Ensuite, il a fallu une bonne dose d’huile de coude pour décaper de fond en comble. La recette maison : de la pierre d’argile (naturellement abrasive) humidifiée avec du vinaigre et allez, on frotte à la laine d’acier. Il ne restait plus qu’à s’attaquer aux zones difficiles d’accès grâce au dremel équipé de petites brosses métalliques de différentes formes. Résultat final nickel, même si, techniquement, le laiton est en fait un alliage de zinc et de cuivre ! Je me retrouvais donc avec un objet en état quasi neuf et rutilant qu’il restait tout de même à transformer. Plutôt que d’insérer une douille directement dans un des orifices, ce qui aurait placé l’ampoule en oblique, j’ai choisi d’intercaler une rotule en laiton (total look oblige !) car je souhaitais une ampoule bien verticale. J’ai donc encastré cette rotule en agrandissant un peu le trou trop petit avec une meule dremel (in-dis-pen-sable outil, puisque je vous le dis !). Le câble passera à l’intérieur du réservoir fermé. Pas de problème, ma technique du fil de fer de guidage est bien rôdée. Le serre-câble laitonné est ensuite venu se visser dans le corps grâce à la création d’un trou taraudé. Il ne restait alors plus qu’à connecter cette élégante douille rétro avec interrupteur intégré et enfin, remonter tous les éléments de la lampe. Et la lumière fut…

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