En farfouillant dans l’atelier paternel qui regorge de trucs invraisemblables, je suis récemment tombé nez à nez avec un vieux copain qui dormait sous des cartons depuis plus de 20 ans. Je dis vieux copain parce qu’à une autre époque (où j’étais jeune et beau, avec des cheveux et tout) il fut un cadeau d’anniversaire ou de Noël, je ne sais plus. Une époque donc où j’avais des velléités de me mettre à l’aérographie (j’explique après). Cette lubie m’étant instantanément passée, je n’ai jamais utilisé ce matériel ! Ce vieux pote qui ne manque pas d’air n’est autre qu’un petit compresseur, appareil très utile qui sert à comprimer de l’air pour ensuite le souffler. Le même genre de truc que vous avez dans vos frigos pour créer du froid (pas avec de l’air du coup). Et qui peut aussi gonfler ton vélo ou ton ballon de foot si besoin. Alors, comme ça tout seul, ce n’est pas particulièrement intéressant. C’est pourquoi on y connecte tout un tas d’accessoires qui fonctionnent à l’air comprimé…
Et aujourd’hui, comme j’ai parfois besoin de faire des retouches de peinture, voilà que l’aérographie me fait à nouveau de l’oeil ! En connectant au compresseur un mini pistolet à peinture (à gauche sur la photo) on peut appliquer de très fines couches en jet et éviter les moches traces qu’on ferait avec un pinceau sous réserve qu’on maîtrise cet exigeant instrument. Comme quoi, il existe des lubies prémonitoires : un jour je ferai de l’aérographie… Et quitte à avoir un compresseur, autant s’équiper aussi d’une soufflette (à droite sur la photo), l’amie du bricoleur averti. Ustensile qui, comme son nom l’indique, souffle, très fort, et permet de dégager en un coup de vent les poussières, copeaux ou autres débris gênants quand on travaille. Et accessoirement, se projeter de l’air dans la bouche, juste pour voir ce que ça fait (je suis potache). Voilà. Je pense que vous reverrez bientôt ces nouveaux venus à l’oeuvre dans la réalisation de prochaines créations.
