Tout ça pour boire un coup…

Voilà un projet qui me trottait dans la tête : le verre-voiture. Et pour cause, j’en avais réalisé 3 il y a à peu près 20 ans à une époque où je faisais moi-même mes cadeaux de Noël ! Tellement loin que j’avais même oublié comment je m’y étais pris ! Aussi, les beaux-jours s’annonçant assez précocement, je commençais à emmagasiner les « ingrédients ». Très fan des miniatures de Fiat 500, ancien modèle, je me suis dit qu’y implanter un verre à Spritz serait une bonne idée pour un objet surprenant, au style rétro (ha ha ha, voiture, rétro !) et complètement aux couleurs de l’Italie. Restait à trouver la bonne échelle de modèle réduit pour matcher avec le verre assez imposant (presque un demi litre tout de même, de quoi avoir la tête de travers une fois le cocktail ingurgité). Tout le matériel réuni, j’ai d’abord testé la bonne façon de découper le pied du verre. Grâce à un don très généreux de la brasserie d’à côté, j’ai pu valider la méthode avec succès sur des petits verres-ballons : une découpe progressive à la meule diamantée installée au bout du flexible de mon indispensable Dremel. Pour ce qui est des voitures, l’avantage de ce modèle était qu’il possédait un toit partiellement en plastique facilitant le perçage (mais trouer du métal ne me fait pas peur, hein !). Néanmoins pas simple de dompter le forêt étagé (qui permet de percer à plusieurs diamètres par étapes) un peu fougueux. Venait ensuite le moment palpitant de l’assemblage au moyen de colle époxy transparente (séchage très rapide, en pleine canicule précoce, il fallait se magner). Cette étape était la plus complexe car beaucoup d’opérations et de calages dans un temps super court (conserver la verticalité du pied une fois positionné dans la voiture). Je validais donc le processus de fabrication sur un premier modèle pour ensuite le décliner sur l’ensemble, en travaillant cette fois-ci « à la chaîne ». Hormis l’étape de collage, réalisée verre par verre, qui nécessitait pas mal de place et de cales. Un collage au mieux toutes les deux heures. Au final, pas de verre cassé, pas de toit éclaté, bref, 100 % de réussite et ravi de pouvoir proposer, en boutique, 6 verres bien ficelés !

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