Un petit retour sur la transformation de Six16 #01. Eh oui, on n’échappe pas au traditionnel making-of, ça fait toujours plaisir de montrer l’envers du décor ! Depuis que je dépiaute des boitiers de cette époque, j’ai fini par bien comprendre comment procéder à un démontage propre et sans violence (parce qu’au début, je découpais beaucoup à la meule, et j’avoue que c’était parfois un peu gore !). Nul besoin d’employer la force, un mini pied de biche est l’instrument parfait pour opérer tout en douceur ! Une fois la chambre désossée, il reste une belle boîte vide à garnir de nouveaux attributs « lampesques » ! Mais Mon Dieu, que vois-je ? De vilaines écailles et de la rouille autour de la façade !! Un peu trop à mon goût, alors pour une fois, je prends la décision de faire une petite reprise de peinture. Après un bon ponçage pour mettre le métal à nu, j’applique 2 couches de peinture noire pour métaux. Et voilà un cadre propre qui redonne toute sa splendeur à cette façade Art Déco ! Je profite que l’animal soit béant pour admirer le mécanisme puis tout nettoyer à l’intérieur et enfin recoller les petits miroirs des 2 viseurs qui se baladaient tranquillement, l’air de rien, en faisant gling-gling ! Pendant le séchage (pas de temps morts chez Remixte !), je m’attaque aux ouvertures pour la douille, l’interrupteur à levier et le serre-câble. Puis, un peu de jus de cerveau sur la meilleure façon de connecter l’engin à son trépied d’adoption. C’est chose faite grâce à cette platine en laiton, initialement prévue pour fixer une douille à un support, que je visse sous l’appareil. Viennent ensuite les habituelles étapes de câblage électrique, et Six16 #01, réassemblé et coiffé de sa belle ampoule globe est enfin prêt à rejoindre son pied pour s’installer bientôt dans son nouveau chez lui ! Il n’en revient toujours pas : regardez-moi cette drôle de bouille ahurie !
