Rebot #10 – Omar

Pour cette dixième édition, je n’ai guère eu de soucis à trouver un prénom ad hoc. Etant donné les larges pinces qui lui font office de bras et ses petits yeux ronds, j’ai tout de suite su que j’avais affaire à un crustacé de fort beau gabarit. J’avais dégoté cette très mignonne petite cloche en verre qu’il me tardait d’employer. Elle serait parfaite en scaphandre pour un de ces robots humanoïdes, venus des tréfonds de l’hyper-espace ! Ainsi, Omar, qui ne respire que du dioxyde d’azote et donc pour qui l’oxygène constitue un poison mortel, s’offre donc la possibilité d’envahir tranquillement la Terre sans craindre une embolie pulmonaire ou autre fièvre aphteuse. Si tant est qu’il soit muni de poumons. Des branchies, à la rigueur. Mais bon, je m’égare… Non content d’arborer ses grosses pinces montées sur ressorts, cet individu, à l’air un peu ahuri (ce qui laisse à penser qu’il ne va pas envahir grand chose), possède un abdomen luminescent constitué d’un petit verre opaline légèrement texturé. Pour s’en convaincre, il suffira de presser l’interrupteur situé dans son dos. Vous pourriez donc envisager ce robuste gaillard comme lampe à poser du plus bel effet. Autrement dit pour un intérieur Sci-Fi qui déchire sa mémé. Si je puis me permettre. Comme ses congénères avant lui, il possède des membres articulés pour lui faire prendre la pose la plus adaptée à votre besoin. Tout en sachant que de toute façon, ces feignants de robots ne font rien, à part un peu de lumière. Encore mieux que l’IA, voici venir l’IN (Incompétence Naturelle). Perso, ça me rassure de ne pas fortuitement mettre au monde un Terminator…

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