Vous l’attendiez ? Voici venir le making of de Philetta ! Comme pour la série Reela, je commence par tout désosser jusqu’à arriver à une coquille vide. Au passage je récupère des éléments (vis, plaques, boulons, etc.) qui pourront servir pour plus tard. Au départ, j’envisageais d’utiliser le châssis métallique désencombré pour implanter les nouveaux et beaucoup moins volumineux composants. Mais c’était finalement plus compliqué que de fabriquer une simple plaque pour les accueillir. Moyennant tout de même une belle quantité de découpes réalisées à l’aide d’une scie à chantourner. Au passage, j’en profite pour en fabriquer une deuxième, on ne sait jamais… Le gros défi était de loger les 2 hauts parleurs, de 7 cm de diamètre chacun, sur une façade très contrainte. C’est un peu une constante en upcycling : au-delà de l’idée initiale, est-ce qu’on pourra arriver réellement à ce qu’on a imaginé ? Ici, encore une fois, c’est un succès. Ouf ! Il faut savoir s’adapter et contourner les obstacles à chaque étape du processus de transformation. Une fois la partie « mécanique » évacuée, je passe à l’électricité/électronique en reliant le module BT aux HP, puis le module à l’alimentation électrique. Comme sur les Reela, celle-ci est assurée par un adaptateur 5 volts (celui de votre smartphone) branché sur une prise femelle et fixé sur l’arrière du boîtier avec une bande velcro (ainsi tout reste démontable et réparable). Il alimente le module bloutouffe au moyen d’un demi câble USB. Quelques soudures et branchements plus tard, Philetta est prête à flatter nos oreilles de sa belle et nouvelle voix (dont celle qui nous ressasse l’éternel « bluetooth mode » dans un anglais aux accents chinois). Encore une greffe réussie ! Vivement la prochaine !
