C’est pas le tout de craquer pour un bel objet ancien. Encore faut-il prévoir une bonne dose de patience et d’huile de coude pour sa remise en service ! Hormis le démontage complet habituel, ce beau transistor du 10 mai 1962 (date découverte au démontage sur le fond du boitier) m’a demandé pas mal d’efforts en termes de nettoyage car il était assez sale. Après avoir essayé sans succès toute sortes de produits chimiques, le duo brosse dure/savon de Marseille a finalement fait des miracles. Comme quoi, le bonnes vieilles méthodes… Je me sépare de la sangle qui, comme souvent, est trop détériorée. Dans les trous laissés par cette ablation, je glisserai des gros clous dorés de tapissier qui donneront l’impression d’avoir toujours été là ! Je décide de conserver une partie du support métallique interne pour y laisser attachés le bloc de boutons et le sélecteur de fréquences. Une fois l’espace dégagé, je dispose une plaque imprimée en 3D qui recevra les 2 haut-parleurs. Comme toujours dans ces transformations de vieilles radios, l’emplacement du module, qui est dépendant du bouton de volume d’origine, est à chaque fois différent et demande à chaque fois des aménagements sur mesure. Ici une simple rehausse en bois permet de fixer correctement le module à l’emplacement prévu, en bas. Reste ensuite à mettre en place le panneau de commande au dos (imprimé en 3D) et le système de gestion de la batterie : un module de charge, une prise micro usb et un transformateur qui permet d’élever la tension de la batterie de 3.7 à 5 V pour alimenter correctement le module bluetooth. Tous ces éléments restent bien visibles et accessibles ce qui facilitera un éventuel dépannage ou changement de batterie (c’est souvent le point faible des appareils nomades). Et voilà encore une belle muette qui retrouve sa voix !