La résurrection du Phénix

Ok, j’avoue : avec un nom pareil, c’était facile de trouver un titre à cet article ! Fort satisfait de Totor, ma toute première enceinte connectée nomade, me voilà soudain atteint de fièvre acheteuse : collecter quelques mignons petits transistors années 50 pour réitérer l’opération ! Je jette tout d’abord mon dévolu sur cette très belle radio Phénix, fifties pur jus. Démontage et nettoyage de rigueur pour redonner du peps à ces belles couleurs très typées. Je décide au passage de me séparer de la bandoulière qui est vraiment fichue. Mine de rien, il y a pas mal de petites étapes qui allongent un peu le temps de travail. Je modélise 5 pièces qui seront imprimées en 3D : la plaque de support des hauts parleurs, l’entretoise pour fixer le sélecteur de fréquences (le gros cadran en façade), l’enjoliveur des boutons noirs sur le dessus (qui était cassé) et enfin le panneau de commande (avec interrupteur, voyant de charge et port micro usb) et son « bouchon » qui seront placés au dos. Pour préserver un maximum l’esthétique du boitier, j’opte pour un panneau de commande minimal, sans afficheur de niveau de batterie (qui ne me semble, finalement pas indispensable). Celui-ci, prenant beaucoup de place, m’aurait obligé à insérer une grosse verrue noire au dos, ce qui eût été dommage ! Une petite difficulté qui se pointe sans crier gare (l’upcycling réserve toujours des surprises) : comment faire pour que le couvercle arrière tienne en place ? Vu que j’ai tout démonté à l’intérieur, il n’est plus possible de garder le système de blocage d’origine (une grosse vis visible au dos). Je choisis alors de poser des aimants (bien costauds, comme ceux pour les portes de placard). Ainsi, le couvercle s’arrime correctement et il reste possible d’ouvrir l’engin si on doit intervenir à l’intérieur (pour dépanner ou changer la batterie). Comme pour Totor, je laisse tous les composants bien visibles de façon à pouvoir intervenir dessus très facilement. Quelques soudures plus tard et après certainement des années de mutisme, Phénix renaît enfin de ses cendres pour le bonheur de nos yeux et de nos oreilles !

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