La 3D à la rescousse

L’upcycling n’est pas forcément qu’une affaire de vieux trucs recyclés ! Dans bien des situations, j’ai été confronté à des composants manquants ou à la nécessité de bricoler avec les moyens du bord pour arriver à fixer telle ou telle pièce. C’est à ce moment qu’intervient l’impression 3D qui s’avère une solution assez géniale et abordable pour optimiser mon travail. J’ai donc investi dans une machine qui, pour le moment, tient toutes ses promesses.
Pour que tout cela soit plus concret, je vous propose une étude de cas sur une pièce de fixation. Le défi : arrimer solidement une douille dans un boitier d’appareil photo tout en respectant une hauteur précise. Et, dernière contrainte, permettre de laisser passer les câbles électriques (sinon, ça marche moins bien !). Jusque là, j’utilisais un raccord  PVC de plomberie (première photo) mais ce n’était pas optimal et peu pratique à mettre en oeuvre. En quelques minutes j’ai donc modélisé (logiciel Fusion 360) un support fileté pour assurer ces 3 fonctions. Ceci fait, le modèle part vers un logiciel de préparation (Cura) bardé de tout un tas de paramètres à régler pour optimiser le ratio entre quantité de plastique (à base d’amidon de maïs) et le temps d’impression. Défi réussi ! J’obtiens une pièce d’environ 7 grammes, après une petite heure passée dans le doux bruit des moteurs et des ventilateurs. Oui, l’impression 3D c’est assez bruyant et c’est long mais c’est carrément satisfaisant !
Conclusion : je dispose maintenant d’un outil efficace pour générer n’importe quelle pièce technique dont j’aurais besoin pour un coût relativement modique. Je mets tout de même un bémol sur le rendu visuel qui n’est pas super lisse. La possibilité de travailler sur une pièce visible reste donc limitée sauf à la traiter après impression (ponçage, lissage voire peinture ou vernis pour la finition).

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