Ca sent le gaz

Petit making of de Bunsen Premier. Sans parler de l’astiquage long et méticuleux des pièces en laiton, ce mashup dans le thème gazier se résume en 3 principales étapes : connecter un manomètre (instrument qui sert à mesurer une pression) à l’entrée de gaz du bec bunsen ; encaster la douille à sa sortie, en haut ; puis câbler électriquement tout ça. Pour cet assemblage, j’utiliserai 2 petites pièces de lustrerie en laiton : une rotule 180° et un manchon passe-câble. La première permettra de positionner le manomètre à 90° de son axe de fixation. Ainsi, il se tiendra bien droit à côté du tube vertical, futur pied de la lampe. Ensuite, en haut de ce pied, j’encastrerai la seconde, dévolue à visser la douille en laissant sortir le câble. C’est parti. Coup de chance, le pas de vis du manomètre correspond à celui de la rotule (magie de la rencontre du gaz et de l’électricité) ! Ensuite, je recoupe 2 segments du tuyau d’entrée, un peu trop long, du bec (risque de déséquilibre visuel et physique car le manomètre est plutôt lourd). Le conduit interne est alors taraudé pour créer un pas de vis qui permettra de connecter l’autre extrémité de la rotule. La jonction se fait à l’aide d’une vis à tête cylindrique dont je rétrécis le diamètre (astuce : je l’insère dans la perceuse et je la fais tourner sur une lime pour métaux) pour entrer en force dans la rotule. Il est alors possible de visser tout ça et assembler enfin les deux principaux protagonistes. J’encastre, également en force (en ajoutant de la résine époxy pour immobiliser le montage), le manchon sur le dessus du tube et je visse la douille. Il ne reste plus qu’à passer le câble torsadé et raccorder l’interrupteur et la fiche. Coiffée de son abat-jour en verre, Bunsen, la petite lampe au look steampunk/indutriel est prête pour la traditionnelle séance photo beauté !

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