Au clair de la lune

Voici comment j’ai créé Pierrot, mon 17e robot depuis Maurice ! Après l’habituelle sélection pointue des différents constituants (j’ai une grande exigence en amont pour que le design soit au top), je passe à la toute aussi habituelle étape de la mécanique : ça troue, ça taraude, ça visse. C’est un jeu de mécano où il faut construire et inventer soi-même les pièces et les principes d’assemblage. Ce sont ces défis permanents qui sont excitants dans ce travail de création ! Le plus gros du travail se situe dans les bras où j’ai voulu employer à nouveau des bougies de moteur (comme pour Léon, le robot n°11). J’aimais bien cette intégration avec, en bout de bras, des gratte-dos tout à fait ressemblants à de grosses mains ! Un autre challenge consistait à placer une petite ampoule dans la tête, constituée d’un petit abat-jour de spot cylindrique issu d’un ancien plafonnier, et refermer l’ouverture avec un flacon en verre à la forme singulière. Pour verrouiller l’ensemble mais permettre l’accès à l’ampoule si besoin, j’ai conçu un bras pivotant dont les fixations latérales sur le crâne font comme des petites oreilles ! Et pour ajouter un peu de spectaculaire, j’ai percé des yeux qui laissent aussi passer la lumière du crâne. Une fois tout l’assemblage mécanique mis en place, il restait la grosse étape d’électrification avec l’intégration de la nouveauté : l’interrupteur tactile. Ce petit boitier noir comporte une électrode qui se fixe à la carcasse métallique et qui permet de capter le toucher sur les parties conductrices (donc à peu près tout le robot à part les bougies et le globe en verre). Quelques câblages plus loin et Pierrot est paré pour se rendre à la boutique. 

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