Ah, la génétique !

Je viens de me rendre compte d’un truc ! Ca fait des mois que j’écume les sites d’occasion, les ressourceries, les vide-greniers, les brocantes, les dépôt-ventes, les encombrants dans la rue, les caves de mes voisins… Et puis, je ne sais pas pourquoi, ça a fait tilt : bon sang mais c’est bien-sûr, c’est Héléna ! Hein ? Quoi ? Keskidi ? Attends, je t’explique !
Héléna était ma grand-mère maternelle (sur cette photo que j’avais prise il y a une vingtaine d’années). Vosgienne toute sa vie, elle faisait partie de ces gens simples et modestes de la campagne qui sont aussi dotés d’un sacré caractère ! Bref, une mamie qui n’avait pas sa langue dans sa poche ! Mais cette mamie-là avait aussi la manie, assez dévorante, d’accumuler tout un tas d’antiquités. E
lle fréquentait notamment les salles des ventes locales et ramenait régulièrement des lots invraisemblables d’objets anciens hétéroclites : collections de montres à gousset, fers à repasser en fonte, moulins à café, batteries de casseroles en cuivre, poupées, j’en passe et des meilleurs ! Le plus extraordinaire, à mon sens, c’était sa collection de soupières en faïences de Lunéville. Un véritable écomusée : elle exposait consciencieusement ses trouvailles partout chez elle. Mais vraiment partout, au point que dans les derniers temps, il fallait une certaine agilité pour circuler dans sa maison sans faire tomber un truc par terre ! Et là, je ne parle pas de la seconde maison, une petite bicoque quasi en ruine (appartenant aux parents de mon grand-père) située sur le même terrain, qui elle, était pleine comme un oeuf de ce qui était moins « montrable » !
Alors, peut-être est-ce juste une coïncidence mais j’ai tout de même l’impression d’avoir un peu hérité de sa marotte, avec, certes, une finalité assez différente. Je ne sais pas s’il existe une génétique de la « chine ». Je laisse les spécialistes en débattre et revenir vers moi asap !

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