Congo beau

Contrairement au Congo laid. Bon, sinon, voici comment je suis parti d’un radiateur pour arriver à un radiateur. Mais vert. Pour une fois, il est beaucoup question de mise en peinture. Après un démontage de l’appareil, assorti d’une éviscération impitoyable, âmes sensibles s’abstenir, je me retrouve avec un radiateur éparpillé façon puzzle. Je me sépare des 2 grandes résistances spiralées et du stator du ventilateur (partie fixe du moteur constituée d’une bobine de fil de cuivre). Je garde l’axe et les pales pour pouvoir les remettre en place ensuite. Au passage, je remarque la présence d’une petite ampoule cachée ! C’est amusant : en plus de chauffer, ce radiateur produisait une lumière rouge. Je pourrai donc certainement garder le même système (avec de nouveaux composants) pour en faire une lampe. Le gros du travail va donc maintenant consister à faire le peintre en carrosserie : un gros ponçage pour éliminer les zones de peinture abimées et la rouille assez présente, jusqu’à retrouver en partie le métal à nu. Puis appliquer 2 couches d’apprêt (avec ponçage fin entre les 2) pour préparer la surface à la peinture. Puis pulvériser 2 couches de cette très belle peinture mate vert tendre. Un léger ponçage ultrafin pour éliminer quelques irrégularités créées par l’aérosol parfois un peu capricieux. Et enfin, 2 couches de vernis mat pour fixer tout ça et bien protéger la surface. Pour l’occasion, j’ai installé un système de crochets et de filins pour suspendre la coque en « apesanteur » et pouvoir atteindre toutes les zones sans rien toucher. La dernière étape consiste à installer un nouveau combo douille-ampoule à l’arrière du réflecteur, transformer le sélecteur de température (fort/doux) en interrupteur et enfin câbler puis refermer le tout. Congo est comme neuf, prêt pour sa séance beauté à la boutique.

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