Encore une histoire de Totor

Du fil à retordre pour une enceinte sans fil, c’est le comble, non ? Oui, car Totor m’en a copieusement donné ! Après la traditionnelle étape de démontage, j’ai dû me transformer un temps en restaurateur. Non, pas celui qui sert le plat du jour, mais plutôt celui qui rénove. Car Totor était, comme on dit, dans son jus ! Après un gros coup de propre (ponçage, recollage, peinturage), j’ai refilé la patate chaude à Jojo le mécano : « Hé Jojo, dessine-moi un mouton. Ou alors, une plaque de façade à imprimer en 3D. Et pendant que tu y es, un module de commande qu’on mettra au dos de la bestiole ». Ok. Je m’exécute. Puis je passe Totor à Tintin l’électronicien : « Hé, Tintin, tu serais bien gentil de nous pondre une alimentation sur batterie ». Ok. Plusieurs jours de R&D et moults essais plus tard, je rassemblai tous les composants nécessaires à cette fonctionnalité. Ce ne fut pas une mince affaire car gérer une batterie rechargeable en toute sécurité est plus compliqué qu’il n’y paraît. Une fois la solution optimale trouvée, il restait à intégrer tout ce bazar électronique dans les entrailles de la bête. Je décidai de tout placer au dos du couvercle pour faciliter l’accès et limiter les câbles qui se baladent. De façon à rendre l’objet le plus durable, j’optai pour une batterie amovible de façon à pouvoir la changer très facilement si elle venait un jour à faiblir. Et, pour plus d’ergonomie, j’ajoutai également un petit afficheur permettant de contrôler son niveau de charge, par simple pression sur un bouton poussoir. J’ai également choisi de laisser tous les composants apparents (mais bon, à l’intérieur quand même !) pour faciliter un éventuel dépannage. Une conception « à l’ancienne » qui est tout le contraire de l’obsolescence programmée : Totor est une jolie petite machine du passé qui pourra toujours fonctionner dans l’avenir ! Et c’est ça qui me rend le plus fier…

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