Voyons un peu comment cette belle ancienne des années 60 va pouvoir retrouver son souffle. Enfin, je précise qu’il n’y a justement pas de souffle mais un son très propre ! Je commence par tout démonter histoire d’y voir un peu plus clair. Au final, il reste l’emballage et les boutons de façade. Les composants internes désormais obsolètes sont mis de côté. On verra ce qu’on peut en faire plus tard. Comme cela devient maintenant une habitude, je décide de monter le nouveau système audio sur une plaque que je fixe ensuite derrière la façade. Maintenant que je suis équipé, je peux la dessiner aux petits oignons et l’imprimer en 3D. Un gain de temps et de qualité indéniable, moyennant un coût assez ridicule et une durée d’impression raisonnable (à peine 2h). Rien à voir avec le temps passé à découper des fines plaques de bois à la main ! J’installe ensuite 2 interrupteurs noirs discrets sur le dos que je double avec un revêtement simili cuir noir qui couvrira toutes les ouvertures, cachant ainsi la tripaille intérieure et assurant une meilleur qualité de son. L’inévitable perçage de la coque pour insérer la douille reste toujours un moment d’angoisse car la bakélite est très cassante. Il convient d’être prudent et délicat car le moindre faux pas peut faire éclater la boite ! Et là, ce serait le drame ! Je passe ensuite au câblage électronique et électrique. Une dernière opération néanmoins : l’ouverture du haut-parleur d’origine ne permettait pas d’installer de manière optimale les 2 nouveaux. Armé d’un gros disque fibré installé sur ma Dremel, j’ai donc effectué un découpage rectangulaire pour ménager un espace suffisant pour une bonne diffusion du son. Il n’y a plus qu’à refermer sans oublier d’insérer une mousse acoustique qui évitera les réverbérations parasites pour une meilleure qualité sonore. Et voilà Philou, l’enceinte connectée-lampe, prête à flatter vos yeux et vos oreilles !