Tiens, c’est pas mal ça, « Projet X »… C’est mystérieux, énigmatique comme une série SF ! Ou pas. Le projet c’est : comment encastrer une douille dans une boîte en fer blanc. Moins funky non ? Il n’en demeure pas moins qu’un petit défi se présente à moi avec ce pulvérisateur flashy et joliment patiné par le temps : l’espace est ténu et il va falloir percer une ouverture de 4 cm dans le métal. Ca me rappelle le voltmètre Sitar que j’avais trépané de la même manière. Allez, ça va bien se passer… Et ça se passe en effet très bien. Vient ensuite l’épineux problème du passage du câble et du montage de l’ensemble. Après une bonne quantité de jus de cerveau répandue négligemment sur mon établi, je trouve une solution satisfaisante qui consiste à câbler la douille en dehors de la boite puis ensuite de la coller solidement dans le fond par l’intermédiaire d’une platine en laiton (accessoire classique en montage de lampes). Le résultat est satisfaisant car le cache-douille vert dépasse légèrement de la boite jaune, ce qui me plait bien esthétiquement. Le reste, « une rigolade de garçon de bain », comme aimait à le répéter un ancien collègue dans une autre vie professionnelle. Passage du câble, assorti aux touches vertes de l’ensemble, montage de la fiche et de l’interrupteur torpille dont je suis devenu un authentique inconditionnel (élégant et assez facile à connecter). Et voilà un Projex bien ficelé prêt à rejoindre ses collègues upcylés qui ne s’entassent pas dans la boutique au rythme où ils trouvent des foyers d’accueil. Je ne vais pas m’en plaindre !